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Mise en ligne du guide des sorties nature du Cher

site-natureLe Département du Cher a mis en ligne le guide des sorties nature du Cher, véritable outil d’information de tous les publics.

 

 

Vous pouvez le découvrir à l’adresse suivante : http://nature.cg18.fr.
Plusieurs méthodes sont envisageables pour faire des recherches :

 

– recherche type google en haut de page à droite (recherche par un mot de votre choix),

 

– recherche par l’onglet « j’organise » ou l’onglet « je participe » selon votre besoin,

 

– recherche par la rubrique « infos pratiques » – « liste des structures organisatrices » (pour connaître l’ensemble des animations proposées par une structure en particulier)

 

– recherche avancée en utilisant un thème (eau, faune, flore, etc.) – une rubrique (je participe ou j’organise) – un pas de temps,

 

– recherche géolocalisée (si l’ordinateur est configuré).

 

 

Une fois que vous avez obtenu un résultat (une fiche sur une animation), vous pouvez encore affiner votre recherche en sélectionnant un mot clé qui apparaît à droite de la page.

 

 

Chaque résultat peut être ensuite imprimé de façon simple.

 

Un inventaire des ressources pédagogiques pour lutter contre les pesticides

CouvertureCommuniquéPresseQue fait–on pour lutter contre les herbes indésirables, trop souvent qualifiées de « mauvaises » ou les petits animaux dits « nuisibles » dans son jardin? Que font les communes pour « garder propres » nos trottoirs et
notre voie publique? La plupart du temps, nous utilisons des pesticides appelés aussi produits phytosanitaires. Pourquoi ? Peut-être parce cela nous paraît le moyen le plus efficace, simple et rapide, tant qu’on n’est pas conscient des risques que l’on prend soi-même en ne se protégeant pas comme il faudrait, et des risques qu’on fait prendre aux autres et à l’environnement. Or, si les utilisateurs professionnels de produits phytosanitaires sont dans l’obligation de se former et sont engagés dans des démarches de réduction des quantités utilisées, Monsieur Tout-le-monde, lui, n’est quasiment pas informé et sensibilisé aux impacts qu’il engendre par cette pratique. Il est pourtant urgent de réduire l’utilisation de ces produits, voire de les supprimer de notre quotidien. En effet, les pesticides sont dangereux pour notre santé puisqu’ils peuvent se retrouver dans notre alimentation, dans l’eau, dans l’air, dans les sols. De plus, ils réduisent la
biodiversité.
Changer nos habitudes implique une sensibilisation large du grand public pour que tout un chacun comprenne les enjeux et les risques liés à l’utilisation de ces produits et accepte plus facilement les éventuelles contreparties à consentir pour le bien de tous.
Pour ce faire, rien de tel qu’un peu de pédagogie ! Et la pédagogie, c’est le savoir-faire des structures qui font partie du Collectif Régional d’Éducation à l’Environnement et au Développement Durable en Auvergne (CREEA), un réseau dont les membres éduquent aux questions de nature, d’environnement et de développement durable. Pour référencer les outils et ressources dites pédagogiques, le CREEA vient de réaliser un Inventaire national des ressources pédagogiques pour la réduction des pesticides en milieux non-agricoles. Cet inventaire a pour but d’aider et d’encourager le montage d’actions éducatives pour
sensibiliser à la réduction d’utilisation des pesticides.
Réalisé par 3 structures d’Education à l’Environnement et au Développement Durable cet inventaire sélectif est utilisable par les enseignants, formateurs, animateurs enfance-jeunesse, élus, décideurs et toute structure souhaitant mettre en place une action éducative dans le domaine de la réduction des pesticides. Il présente chaque ressource pédagogique, sélectionnée pour sa qualité et sa pertinence, sur une double page afin de cerner rapidement les informations principales : type d’outil, public cible, où et comment se procurer l’outil, son appropriation par l’animateur ainsi que ses atouts et faiblesses.
L’inventaire national des ressources pédagogiques pour la réduction des pesticides en milieux non-agricoles est consultable et téléchargeable sur le site du CREE-Auvergne : http://cree-auvergne.org/ressource/inventaire-ressources-reduction-pesticides ainsi que sur les sites des concepteurs et financeurs du projet à savoir : DRAAF Auvergne, ADATER, CPIE Haute-Auvergne, CPIE du Velay, ANIS Etoilé.
En 2014 le CREE-Auvergne organisera dans chaque département une action de communication afin de faire connaître et valoriser cet inventaire auprès des différents acteurs régionaux. Les outils les plus pertinents pourront être présentés.
Contacts presse :
Allier : Pascale Moulin, ADATER, 04 70 66 48 25, adater@adater.org
Cantal : Marie Louvradoux, CPIE Haute Auvergne, 04 71 48 49 09, cpie.haute.auvergne@wanadoo.fr
Haute Loire : Christiane Assié, CPIE du Velay, 04 71 03 01 17, contact@cpieduvelay.fr
Puy de Dôme : Géraldine COUTEAU, CREEA, 04 73 28 31 06, cree.auvergne@orange.fr

Inventaire des ressources pédagogiques pour la réduction des pesticides en milieux non-agricoles

Le CREE Auvergne a réalisé un inventaire des ressources pédagogiques pour la réduction des pesticides en milieux non-agricoles. A l’occasion de la semaine nationale pour les alternatives aux pesticides qui aura lieu du 20 au 30 mars, n’hésitez pas à le consulter : http://cree-auvergne.org/ressource/inventaire-ressources-reduction-pesticides

CouvertureCommuniquéPresse

Un inventaire des ressources pédagogiques pour lutter contre les pesticides

CouvertureCommuniquéPresseQue fait–on pour lutter contre les herbes indésirables, trop souvent qualifiées de « mauvaises » ou les petits animaux dits « nuisibles » dans son jardin? Que font les communes pour « garder propres » nos trottoirs et notre voie publique? La plupart du temps, nous utilisons des pesticides appelés aussi produits phytosanitaires phytosanitaires.
Pourquoi ? Peut-être parce cela nous paraît le moyen le plus efficace, simple et rapide, tant qu’on n’est pas conscient des risques que l’on prend soi-même en ne se protégeant pas comme il faudrait, et des risques qu’on fait prendre aux autres et à l’environnement. Or, si les utilisateurs professionnels de produits phytosanitaires sont dans l’obligation de se former et sont engagés dans des démarches de réduction des quantités utilisées, Monsieur Tout-le-monde, lui, n’est quasiment pas informé et sensibilisé aux impacts qu’il engendre par cette pratique. Il est pourtant urgent de réduire l’utilisation de ces produits, voire de les supprimer de notre quotidien. En effet, les pesticides sont dangereux pour notre santé puisqu’ils peuvent se retrouver dans notre alimentation, dans l’eau, dans l’air, dans les sols. De plus, ils réduisent la biodiversité.
Changer nos habitudes implique une sensibilisation large du grand grand public pour que tout un chacun comprenne les enjeux et les risques liés à l’utilisation de ces produits et accepte plus facilement les éventuelles contreparties à consentir pour le bien de tous.
Pour ce faire, rien de tel qu’un peu de pédagogie ! Et la pédagogie, c’est le savoir-faire des structures qui font partie du Collectif Régional d’Éducation à l’Environnement et au Développement Durable en Auvergne (CREEA), un réseau dont les membres éduquent aux questions de nature, d’environnement et de développement durable. Pour référencer les outils et ressources dites pédagogiques, le CREEA vient de réaliser un Inventaire national des ressources pédagogiques pour la réduction des pesticides en milieux non-agricoles. Cet inventaire a pour but d’aider et d’encourager le montage d’actions éducatives pour sensibiliser à la réduction d’utilisation des pesticides.
Réalisé par 3 structures d’Education à l’Environnement et au Développement Durable cet inventaire sélectif est utilisable par les enseignants, formateurs, animateurs enfance-jeunesse, élus, décideurs et toute structure souhaitant mettre en place une action éducative dans le domaine de la réduction des pesticides. Il présente chaque ressource pédagogique, sélectionnée pour sa qualité et sa pertinence, sur une double page afin de cerner rapidement les informations principales : type d’outil, public cible, où et comment se procurer l’outil, son appropriation par l’animateur ainsi que ses atouts et faiblesses.
L’inventaire national des ressources pédagogiques pour pour la réduction des pesticides en milieux non-agricoles est aujourd’hui consultable et téléchargeable sur le site du CREE-Auvergne : http://cree-auvergne.org/ressource/inventaire-ressources-reduction-pesticides ainsi que sur les sites des concepteurs et financeurs du projet à savoir : DRAAF Auvergne, ADATER, CPIE Haute-Auvergne, CPIE du Velay, ANIS Etoilé.
En 2014 le CREE-Auvergne organisera dans chaque département une action de communication afin de faire connaître et valoriser cet inventaire auprès des différents acteurs régionaux. Les outils les plus pertinents pourront être présentés.

Contacts presse :
Allier : Pascale Moulin, ADATER, 04 70 66 48 25, adater@adater.org
Cantal : Marie Louvradoux, CPIE Haute Auvergne, 04 71 48 49 09, cpie.haute.auvergne@wanadoo.fr
Haute Loire : Christiane Assié, CPIE du Velay, 04 71 03 01 17, contact@cpieduvelay.fr
Puy de Dôme : Géraldine COUTEAU, CREEA, 04 73 14 14 13, cree.auvergne@orange.fr

Ressources pédagogiques sur les pesticides – à consulter-

Bientôt c’est la semaine pour les alternatives aux pesticides : n’hésitez pas à consulter cet inventaire que le CREEA a conçu avec 3 de ses adhérents : CPIE Haute Auvergne, l’ADATER et ANIS Etoilé.

Vous y trouverez de bonnes ressources pour enrichir les évènements que vous menez ou bien vous donner envie de monter des projets.
NB : cet outil ne se veut pas exhaustif…

Flyer 1 Flyer 2

Inventaire national des ressources pédagogiques pour la réduction des pesticides en milieux non-agricoles

CouvertureCommuniquéPresseDans le cadre du plan Ecophyto, l’ADATER a participé en 2013, avec Anis étoilé et le CPIE Haute Auvergne, au recensement national des ressources pédagogiques pour la réduction des pesticides en milieux non-agricoles (espace public, jardins et assiettes). Ce travail a été porté par le CREE-Auvergne.

Cet inventaire, à destination de toute personne (enseignant, éducateur…) désireuse de sensibiliser son public (jeunes, jardiniers amateurs…) à la réduction et aux alternatives aux pesticides, est aujourd’hui consultable sur calameo via le lien ci-dessous :

Le calendrier d’Arnaud

Notre animateur Arnaud Bayle est aussi un photographe naturaliste de talent. Chaque année il vous propose de découvrir son travail au travers d’un calendrier qui vous accompagnera au fil des saisons avec des photos toutes plus belles les unes que les autres.

« Biodiversité en Val d’Allier » – Calendrier 2014 est disponible à l’ADATER au prix de 18 €. N’hésitez pas à nous contacter pour réserver votre exemplaire!

grues cendrées

Petit retour sur 2013…

2013 c’est d’abord pour l’ADATER un nombre d’adhérents jamais atteint : 164! Merci à tous pour votre soutien ! Nous comptons bien sûr sur vous en 2014 pour battre ce record!

2013 a également été l’année des sorties nature sur nos trois départements que sont l’Allier, la Nièvre et le Cher : plus de 60 sorties et stages! Parmi les « nouveauté » : les chauves-souris au jardin, le compost et la fabrication de bonbons bio… Le récent partenariat avec le Conseil général du Cher nous a permis d’animer deux Espaces Naturels Sensibles de ce département : l’étang de Goule et le Bec d’Allier.

ENS Goule 1

2013 ce sont aussi les animations dans les écoles : plus de 2 000 jeunes ont été sensibilisés!

 

Et pour notre jardin-refuge du Veurdre 2013 marque les 10 ans014_-2- de ce lieu unique : presque 700 personnes sont venues découvrir cette année ce havre de paix pour insectes et autres habitants de nos jardins.

 

2013 a également été une belle année au niveau des projets menés en concertation avec d’autres acteurs. Tout d’abord, l’organisation d’ateliers lors des Assises de l’Éducation à l’Environnement et au Développement Durable fin janvier à Moulins avec le Collectif Régional d’Education à l’Environnement Auvergne.

Assises EEDD 2013

 

Ensuite, un jardin solidaire qui a vu le jour aux Isles, à Avermes, en collaboration avec le centre médico-social de la ville.

Puis, en concertation avec le Conseil Général de l’Allier et le Collectif Régional d’Education à l’Environnement Auvergne, dans le cadre du projet régional Établissements témoins, deux collèges de Moulins ont été suiviPhacéliess par nos animateurs sur un programme de réduction des déchets, notamment au travers de la mise en place d’un compostage collectif. Cette opération se poursuit pour l’année scolaire 2013/2014 sur 4 nouveaux collèges.

Enfin, l’association a co-porté un projet de séjour découverte du territoire avec le Centre social de Souvigny. Un groupe de jeunes a ainsi été accueilli durant une semaine en forêt de Grosbois, aux alentours du prieuré.

PrieuréGrosBois2

Et pour terminer, 2013 c’est l’arrivée d’une nouvelle animatrice!

Alors maintenant passons à 2014 : tous nos vœux pour cette nouvelle année!

Aujourd’hui dans La Montagne

Une petite équipe invitée par le centre social d’Avermes cultive un jardin durable aux Isles

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Jardiniers “traditionnels”, Miloud et Hamid sont intarissables sur ce qu’ils ont appris en “écologique” : les jachères pour accueillir les abeilles, la mare qu’ils ont creusée en août, le petit tas de bois pour les hérissons ou encore les méthodes pour garder l’humidité. Paraît-il que leurs voisins des Isles commencent à copier.? - Photos : p. Bigard

Jardiniers “traditionnels”, Miloud et Hamid sont intarissables sur ce qu’ils ont appris en “écologique” : les jachères pour accueillir les abeilles, la mare qu’ils ont creusée en août, le petit tas de bois pour les hérissons ou encore les méthodes pour garder l’humidité. Paraît-il que leurs voisins des Isles commencent à copier.? – Photos : p. Bigard

Concilier lien social et pratiques écolos, c’est le pari d’une expérience à ciel ouvert à Avermes, où humains, hérissons, abeilles et vers de terre apprennent à vivre ensemble.

«Regardez ces carottes comme elles sont belles. On n’a mis aucun engrais et c’est tout juste si on a arrosé. Et pourtant ça donne ». Miloud, Alain, René et Hamid sont plutôt admiratifs. Et encore un peu sceptiques. Alain « tique » quand il voit les herbes folles au milieu des allées.

Les quatre hommes participent, avec deux autres personnes et quatre encadrants, au jardin durable des Isles à Avermes. Un grand atelier à ciel ouvert, qui leur permet d’apprendre les techniques de jardinage écologique, tout en sortant de leur quotidien, pas toujours rose.

« J’ai perdu mon travail, j’étais chez Potain, explique sobrement Hamid. Plutôt que de ruminer, je participe à cet atelier. C’est le centre social qui me l’a proposé. J’ai appris plein de choses, dans le respect de la nature. J’ai commencé à vouloir bêcher la terre, et on m’a dit, « c’est pas comme ça qu’il faut faire ». Là, on travaille en direct, sans retourner la terre, sans engrais, sans produits. On fait attention aux abeilles, aux hérissons, aux vers de terre… ». Comme un signal, un énorme spécimen de ver de terre déroule ses anneaux à deux pas de ses bottes.

Le caca de ver de terre, c’est super

« Un très bon signe ! », s’enthousiasme Arnaud Bayle, animateur de l’Adater, un des deux chefs d’orchestre (*) de cet atelier hebdomadaire. « Ces vers enrichissent le sol. Quand on a commencé en avril, on a récupéré une terre appauvrie, extrêmement tassée, sur laquelle l’eau ruisselle. Faire un jardin écologique, c’est considérer le sol comme un organe vivant, pas un support de production. On équilibre les apports d’azote, avec le compost et de carbone, en couvrant avec une couche de broyat (des copeaux de bois). On couvre le sol pour que les animaux le travaillent et l’enrichissent ». Un enrichissement qui ne fait que commencer. Mais qui a déjà porté ses fruits.

Si le jardin n’a pas été créé dans une logique de production, il a bien donné : betteraves, pommes de terre, haricots, ail, oignons, poireaux, salades, potirons, radis… Partagés entre tous. Sans oublier les graines, qui seront récupérées pour assurer une quasi-autonomie.

Des légumes pas cher

Miloud pense à copier les méthodes de travail : « J’ai un petit jardin ouvrier à La Madeleine. C’est très intéressant de pouvoir comparer ce qui se fait ici à ce que je fais. Parce que les graines, les plants, l’eau, ça devient cher. Quelqu’un qui touche le RSA ne peut plus se permettre de gérer un jardin tout seul. À la Madeleine, ils sont en train de se partager les terrains ».

Le jardin durable, c’est aussi une mine d’ateliers à thème, qui vont éclore au fur et à mesure : entre la vannerie, la construction d’un mur en pierre sèche, la fabrication de nichoirs et d’hôtels à insectes ou la confection de confitures et de bons petits plats.

Alain, qui n’a plus beaucoup d’espoir de trouver un boulot, avec son dos abîmé et ses 53 ans, n’attend que ces ateliers cuisine pour se révéler : « J’adore ça, la cuisine. Les terrines, le coq au vin, ce que vous voulez ».

(*) Les chefs d’orchestre de cet atelier sont le Conseil général et l’Adater (Association d’éducation à l’environnement en Val d’Allier), soutenus par la Caf, l’État et la Com’ d’agglo.

Mathilde Duchatelle