Petit retour sur 2013…

2013 c’est d’abord pour l’ADATER un nombre d’adhérents jamais atteint : 164! Merci à tous pour votre soutien ! Nous comptons bien sûr sur vous en 2014 pour battre ce record!

2013 a également été l’année des sorties nature sur nos trois départements que sont l’Allier, la Nièvre et le Cher : plus de 60 sorties et stages! Parmi les « nouveauté » : les chauves-souris au jardin, le compost et la fabrication de bonbons bio… Le récent partenariat avec le Conseil général du Cher nous a permis d’animer deux Espaces Naturels Sensibles de ce département : l’étang de Goule et le Bec d’Allier.

ENS Goule 1

2013 ce sont aussi les animations dans les écoles : plus de 2 000 jeunes ont été sensibilisés!

 

Et pour notre jardin-refuge du Veurdre 2013 marque les 10 ans014_-2- de ce lieu unique : presque 700 personnes sont venues découvrir cette année ce havre de paix pour insectes et autres habitants de nos jardins.

 

2013 a également été une belle année au niveau des projets menés en concertation avec d’autres acteurs. Tout d’abord, l’organisation d’ateliers lors des Assises de l’Éducation à l’Environnement et au Développement Durable fin janvier à Moulins avec le Collectif Régional d’Education à l’Environnement Auvergne.

Assises EEDD 2013

 

Ensuite, un jardin solidaire qui a vu le jour aux Isles, à Avermes, en collaboration avec le centre médico-social de la ville.

Puis, en concertation avec le Conseil Général de l’Allier et le Collectif Régional d’Education à l’Environnement Auvergne, dans le cadre du projet régional Établissements témoins, deux collèges de Moulins ont été suiviPhacéliess par nos animateurs sur un programme de réduction des déchets, notamment au travers de la mise en place d’un compostage collectif. Cette opération se poursuit pour l’année scolaire 2013/2014 sur 4 nouveaux collèges.

Enfin, l’association a co-porté un projet de séjour découverte du territoire avec le Centre social de Souvigny. Un groupe de jeunes a ainsi été accueilli durant une semaine en forêt de Grosbois, aux alentours du prieuré.

PrieuréGrosBois2

Et pour terminer, 2013 c’est l’arrivée d’une nouvelle animatrice!

Alors maintenant passons à 2014 : tous nos vœux pour cette nouvelle année!

Les oiseaux en hiver – ENS de l’étang de Goule (Cher)

SortieOiseaux

Doucement l’hiver s’installe. Depuis quelques semaines certains oiseaux ont déjà déposé leur valise sur l’étang de Goule (Valigny – 03 / Bessais le Fromental – 18). Venant du nord de l’Europe, ils s’installent pour passer la mauvaise saison dans notre région où ils trouvent la nourriture nécessaire à leur survie.

En partenariat avec le Conseil Général du Cher, dans le cadre de sa politique en faveur des « Espaces Naturels Sensibles », l’ADATER vous propose le samedi 14 décembre, de 9h à 12h, de venir découvrir la sarcelle d’hiver, petit canard discret fréquentant les zones peu profondes de l’étang et bien d’autres espèces méconnues.

Encadrée par un animateur nature, cette sortie est accessible à tous. Inscription au 04 70 66 48 25 avant le 13 décembre.

Il est recommandé de se munir de vêtements et de chaussures adaptés à une sortie de pleine nature et à la météo. Prêt de jumelles.

Tarifs :

5 € par personne

2,50 € pour les adhérents ADATER et les enfants de 6 à 15 ans.

Aujourd’hui dans La Montagne

Une petite équipe invitée par le centre social d’Avermes cultive un jardin durable aux Isles

Lu 4 fois

Jardiniers “traditionnels”, Miloud et Hamid sont intarissables sur ce qu’ils ont appris en “écologique” : les jachères pour accueillir les abeilles, la mare qu’ils ont creusée en août, le petit tas de bois pour les hérissons ou encore les méthodes pour garder l’humidité. Paraît-il que leurs voisins des Isles commencent à copier.? - Photos : p. Bigard

Jardiniers “traditionnels”, Miloud et Hamid sont intarissables sur ce qu’ils ont appris en “écologique” : les jachères pour accueillir les abeilles, la mare qu’ils ont creusée en août, le petit tas de bois pour les hérissons ou encore les méthodes pour garder l’humidité. Paraît-il que leurs voisins des Isles commencent à copier.? – Photos : p. Bigard

Concilier lien social et pratiques écolos, c’est le pari d’une expérience à ciel ouvert à Avermes, où humains, hérissons, abeilles et vers de terre apprennent à vivre ensemble.

«Regardez ces carottes comme elles sont belles. On n’a mis aucun engrais et c’est tout juste si on a arrosé. Et pourtant ça donne ». Miloud, Alain, René et Hamid sont plutôt admiratifs. Et encore un peu sceptiques. Alain « tique » quand il voit les herbes folles au milieu des allées.

Les quatre hommes participent, avec deux autres personnes et quatre encadrants, au jardin durable des Isles à Avermes. Un grand atelier à ciel ouvert, qui leur permet d’apprendre les techniques de jardinage écologique, tout en sortant de leur quotidien, pas toujours rose.

« J’ai perdu mon travail, j’étais chez Potain, explique sobrement Hamid. Plutôt que de ruminer, je participe à cet atelier. C’est le centre social qui me l’a proposé. J’ai appris plein de choses, dans le respect de la nature. J’ai commencé à vouloir bêcher la terre, et on m’a dit, « c’est pas comme ça qu’il faut faire ». Là, on travaille en direct, sans retourner la terre, sans engrais, sans produits. On fait attention aux abeilles, aux hérissons, aux vers de terre… ». Comme un signal, un énorme spécimen de ver de terre déroule ses anneaux à deux pas de ses bottes.

Le caca de ver de terre, c’est super

« Un très bon signe ! », s’enthousiasme Arnaud Bayle, animateur de l’Adater, un des deux chefs d’orchestre (*) de cet atelier hebdomadaire. « Ces vers enrichissent le sol. Quand on a commencé en avril, on a récupéré une terre appauvrie, extrêmement tassée, sur laquelle l’eau ruisselle. Faire un jardin écologique, c’est considérer le sol comme un organe vivant, pas un support de production. On équilibre les apports d’azote, avec le compost et de carbone, en couvrant avec une couche de broyat (des copeaux de bois). On couvre le sol pour que les animaux le travaillent et l’enrichissent ». Un enrichissement qui ne fait que commencer. Mais qui a déjà porté ses fruits.

Si le jardin n’a pas été créé dans une logique de production, il a bien donné : betteraves, pommes de terre, haricots, ail, oignons, poireaux, salades, potirons, radis… Partagés entre tous. Sans oublier les graines, qui seront récupérées pour assurer une quasi-autonomie.

Des légumes pas cher

Miloud pense à copier les méthodes de travail : « J’ai un petit jardin ouvrier à La Madeleine. C’est très intéressant de pouvoir comparer ce qui se fait ici à ce que je fais. Parce que les graines, les plants, l’eau, ça devient cher. Quelqu’un qui touche le RSA ne peut plus se permettre de gérer un jardin tout seul. À la Madeleine, ils sont en train de se partager les terrains ».

Le jardin durable, c’est aussi une mine d’ateliers à thème, qui vont éclore au fur et à mesure : entre la vannerie, la construction d’un mur en pierre sèche, la fabrication de nichoirs et d’hôtels à insectes ou la confection de confitures et de bons petits plats.

Alain, qui n’a plus beaucoup d’espoir de trouver un boulot, avec son dos abîmé et ses 53 ans, n’attend que ces ateliers cuisine pour se révéler : « J’adore ça, la cuisine. Les terrines, le coq au vin, ce que vous voulez ».

(*) Les chefs d’orchestre de cet atelier sont le Conseil général et l’Adater (Association d’éducation à l’environnement en Val d’Allier), soutenus par la Caf, l’État et la Com’ d’agglo.

Mathilde Duchatelle

Apprendre à tailler ses arbres fruitiers

 OLYMPUS DIGITAL CAMERAL’ADATER propose, le 16 novembre, un stage d’une demi-journée d’initiation à la taille des arbres fruitiers. Accompagné par un animateur nature, chacun apprendra à tailler ses fruitiers en fonction des essences. Destiné aux novices comme aux amateurs confirmés, ce stage abordera toutes les notions indispensables afin de réaliser chez soi une taille respectueuse des arbres fruitiers. Où, quand et quelle branche couper ? Comment obtenir des formes fruitières (libres, artificielles ou palissées), des formations en gobelet, en fuseau, comment rénover un vieux sujet ? Toutes ces questions trouveront réponses durant cette matinée où l’échange et la bonne humeur seront au rendez-vous.

Organisée dans un jardin, sur la commune de Château sur Allier ou à proximité, cette animation débutera à 9h30 et se terminera vers 12h30.

 Le nombre de places étant limité, il est recommandé de s’inscrire avant le 15 novembre au 04 70 66 48 25

Tarifs : 

10 € par personne

5 € pour les adhérents ADATER

La cuisine sauvage de l’ADATER

bocage siteLe samedi 9 novembre, de 10h à 16h, l’ADATER vous propose de venir assister à une journée pas comme les autres consacrée à la découverte des recettes de bouchures

Vous apprendrez à confectionner des confitures et autres mets délicieux à partir des baies et fruits découverts lors d’une agréable balade-cueillette au cœur des bouchures bourbonnaises.

Les préparations gastronomiques pourront s’assortir de la découverte du milieu naturel environnant afin d’en profiter judicieusement et respectueusement.

Prévoir des chaussures de marche et des vêtements adaptés ainsi qu’un pique-nique et penser à se munir de quelques pots vides!

 Inscription au 04 70 66 48 25

Tarifs :

– Adultes : 20 €

– Enfants (de 6 à 15 ans) et adhérents ADATER : 10 €

Stage « Confectionner ses bonbons bio »

caramelsLe samedi 2 novembre, à Château-sur-Allier, de 10h à 17h30, l’ADATER, en partenariat avec Linda Louis, vous propose de participer à une journée haute en gourmandise.

Après avoir pris connaissance du matériel de base relatif à la confiserie (thermomètre de cuisson, balance électronique, moules…), des colorants naturels, des produits sucrants bio, des arômes naturels (huiles essentielles), des agents de texture (agar-agar, tapioca…) vous serez fin prêts pour vous lancer dans la confection de confiseries toutes plus gourmandes les unes que les autres : petites meringues ; cuir de framboises ; pâtes de pomme ; nougat chinois ; sucettes (fraise, coquelicot et menthe) ; caramels mous ; pralines de foire…

A la fin de la journée les stagiaires sauront préparer des confiseries 100 % bio et repartiront avec un cornet rempli de bonbons maison !

Matériel requis : Un thermomètre de cuisson si les stagiaires en ont un

TARIFS :

  • Adultes : 20 €
  • Enfants (6-15 ans) et adhérents ADATER : 10 €

PRATIQUE :

  • Lieu de rendez-vous donné à l’inscription
  • Inscription auprès de l’ADATER : 04 70 66 48 25

Nature et développement durable